Engager une campagne de mécénat : l’exemple de la collecte pour la rénovation d’un temple protestant

Engager une campagne de mécénat : l’exemple de la collecte pour la rénovation d’un temple protestant

Le contexte 

L’Eglise Protestante Unie de Lyon Terreaux est une paroisse de l’Eglise Protestante Unie de France qui réunit les confessions luthérienne et réformée depuis 2013. Les paroissiens viennent de la presqu’ile de Lyon jusqu’au Nord de l’agglomération, Rilieux la Pape et au-delà.

La paroisse a été créée en 1832 par le pasteur Adolphe Monod connu pour son engagement en faveur de l’amélioration des conditions de vie des Canuts, les ouvriers de la Soie et de la lutte contre le travail des enfants. La communauté est accueillie dans le temple de la Lanterne bâti en 1857, rue Lanterne, en plein coeur de Lyon.

C’est un temple connu à Lyon. 

Historiquement, le temple a été au cœur d’un réseau d’accueil et d’hébergement des familles juives pendant la seconde guerre mondiale. Ce réseau avait été organisé par le pasteur Roland de Pury et son épouse Jacqueline reconnus « Justes parmi les nations » par l’Etat d’Israël en 1976.

Architecturalement, le temple est reconnu à la fois pour sa conception classique d’un temple protestant et pour l’originalité de sa réalisation avec un système de verrières et de puits de lumière.

Culturellement, enfin, le temple est connu pour la qualité de son acoustique et accueille de nombreux concerts et chorales.

La problématique

Cette problématique est double en fait :

1- A court terme, la paroisse doit restaurer le toit du temple de la Lanterne pour un budget dont le devis initial s’élevait à 100 000 € mais qui, suite à l’évolution de la conjoncture, s’élèvera en fait à 150 000 € du fait du renchérissement du prix des matériaux. Clairement, c’est un budget qui ne peut pas être pris en charge par le budget ordinaire de la paroisse qui s’élève à environ 200 000 € annuellement.

2- A moyen et long terme, c’est une problématique plus globale de ressources qui doit être posée comme dans beaucoup de paroisses. Même si la paroisse est dynamique et accueille de nouvelles familles, l’essentiel des ressources dépend de donateurs âgés.

Pour le moment, concentrons-nous sur la problématique à court terme. Comment trouver 150 000 € pour restaurer la toiture du temple ?

Comme dans toute association, l’Eglise Protestante Unie de Lyon Terreaux est dirigée par un conseil d’administration – le conseil presbytéral – qui décide mi-2021 de recourir au mécénat pour collecter le budget nécessaire.

Quelle stratégie de collecte utiliser ? Comme dans toute campagne, après avoir posé le contexte et la problématique, nous avons établi une analyse forces et faiblesse de la paroisse. Cette analyse est uniquement réalisée du point de vue de la collecte de fonds.

Analyse forces et faiblesses de l’Eglise Protestante Unie de Lyon Terreaux

Forces

Faiblesses

Paroisse dynamique qui accueille des jeunes et de nouvelles familles

Les temples protestants sont moins connus et intégrés dans la Cité que les Eglises

1 temple connu dans l’histoire du protestantisme Français et dans l’histoire de la ville de Lyon

Des résistances culturelles à la collecte de fonds 

Des dons en hausse

Des outils de communication mais essentiellement tournés vers la communauté protestante 

Des outils de communication diversifiés – site Web, page Facebook, la « Lettre de la Lanterne » tirée 4 fois par an à 400 exemplaires

Gouvernance favorable et impliquée

Une équipe de 25 à 30 bénévoles

Un lieu reconnu pour la musique instrumentale et chantée

Des visiteurs lors des portes ouvertes (une fois par semaine) et surtout lors de la Journée Européenne du Patrimoine

eux commentaires :

1° dans toute campagne de collecte de fonds, l’implication de la gouvernance est une condition de réussite essentielle.

2° la résistance culturelle à la collecte de fonds a été un élément important à prendre en compte qui a donné une orientation spécifique à cette campagne. C’est significatif de l’importance de bien comprendre l’environnement dans lequel on organise une collecte de fonds. Nous reviendrons sur cette question.

A partir de cette analyse, nous avons déterminé une technique de collecte appropriée à notre objectif et à l’environnement de la paroisse.

La suite à venir….

Et vous qu’en pensez-vous ? Avec toutes ces informations, quelle technique de collecte vous semblerait la plus adéquate ? A la fois efficace pour atteindre l’objectif fixé et en lien avec l’environnement de cette paroisse protestante donc dans le respect de ses valeurs ?

Le Fundraising, une affaire de spécialistes ? …

Le Fundraising, une affaire de spécialistes ? …

J’ai trop souvent vu des chargés de mécénat travailler de manière quasi autonome. Plus précisément, des chargés de mécénat en relation étroite avec la direction et qui passent leur temps à courir après les informations auprès des responsables de projets de la structure. Le paradoxe, c’est que le Fundraising peut ainsi être à la fois une priorité de la direction et la cinquième roue du carrosse pour le reste de l’organisation – y compris la gouvernance. Tout simplement parce que chacun va gérer ses propres priorités. Et parfois sans bien les considérer dans une logique collective.

L’intelligence collective des organisations

L’équipe a besoin de comprendre le sens d’une démarche de recherche de mécènes et en quoi cette démarche va contribuer à l’atteinte des objectifs de l’organisation et à la réussite des projets.
Par ailleurs, la mobilisation du réseau de l’organisation – un ingrédient essentiel à la réussite de toute stratégie Fundraising – repose sur la mobilisation de tous. Identifier de nouveaux contacts / prospects et étendre le réseau de l’organisation doit devenir une préoccupation permanente de tous les membres de l’équipe – salariés, bénévoles et, bien entendu et prioritairement, les membres de la gouvernance.

Une troisième raison tout aussi importante est que toute organisation qui s’engage dans une stratégie Fundraising ambitieuse doit se réinventer – un peu ou beaucoup. Elle doit s’ouvrir à des partenariats extérieurs, en particulier avec des entreprises, et gagner en capacité d’adaptation pour co-construire – à un degré plus ou moins important — les projets avec les mécènes. Bien évidemment, ce processus reste sous le contrôle de la gouvernance qui en définit le cadre et les limites.
Pour gagner en adaptabilité, ces évolutions doivent être comprises et envisagées collectivement. Je crois que ce qui est en jeu dans le mécénat, c’est bien la capacité à mobiliser l’intelligence collective des organisations.

Accompagner les évolutions

Comment répondre concrètement à ces nouveaux besoins et accompagner efficacement une organisation dans la mise en oeuvre d’une stratégie Fundraising ?
J’ai beaucoup appris de mon activité de formateur et de conseil auprès des associations et des fondations.

Et j’ai un voeu à formuler pour cette nouvelle année. Pouvoir accompagner les organisations plus en profondeur, dans les domaines où elles en ont vraiment besoin, dans un mode plus collectif et plus durablement.

Plus en profondeur parce que le développement d’une organisation ne dépend pas que de sa stratégie de ressources mais c’est largement aussi une question d’organisation.
Sur un mode plus collectif pour que la stratégie Fundraising et la recherche de mécènes devienne une préoccupation transversale partagées par tous les membres de l’organisation.
Et plus durablement pour accompagner les équipes dans la mise en oeuvre de la stratégie Fundraising, de recherche de nouveaux partenaires et mécènes. Souvent, notre accompagnement s’arrête après avoir formé les équipes à la stratégie Fundraising et avoir travaillé avec eux à une stratégie adaptée à leur organisation. C’est une phase assez excitante et qui mobilise toute l’équipe autour d’une compréhension commune de la Vision et du projet de l’organisation.

L’étape suivante est la phase de mise en oeuvre opérationnelle de la stratégie qui va nécessiter certainement des adaptations et de nouvelles évolutions. Le risque est que d’une certaine manière « le soufflet retombe » et que la dynamique collective s’essouffle à l’épreuve des réalités quotidiennes. C’est aussi dans cette phase que l’accompagnement est particulièrement utile.
Pendant cette phase, l’équipe doit veiller à analyser l’impact des projets. Quel impact pour les bénéficiaires ? C’est un retour essentiel qu’attendent les mécènes. L’analyse de l’impact des projets est également un indicateur clé de suivi de la qualité des projets. Un indicateur indispensable dans le tableau de bord du monitoring des actions de l’association ou de la fondation.

Conclusion : 3 moments clés

Donc, j’espère vous avoir convaincu que le Fundraising est définitivement l’affaire de tous dans une organisation d’intérêt général.

En synthèse, trois temps pour engager votre organisations dans une stratégie Fundraising / recherche de mécènes efficaces :
une sensibilisation collective de toute l’équipe à ce qu’est le Fundraising, la contribution des mécènes à la réussite des projets
une réflexion relative à l’organisation de l’association ou de la fondation. Comment la stratégie Fundraising va être mise en oeuvre ? Quelle place donner aux mécènes/partenaires ?
un temps pour évaluer l’impact des projets, indicateur de suivi des actions et un élément clé de la communication avec les mécènes et les parties prenantes de l’organisation.

Et vous ? Comment mettez-vous en oeuvre la stratégie Fundraising dans votre organisation ?

 

Comment définir une offre Fundraising de qualité ?

Comment définir une offre Fundraising de qualité ?

Comment définir une offre Fundraising de qualité ? En d’autres termes, comment être attractif aux yeux de vos donateurs et mécènes ?
J’ai rédigé cet article à partir de posts publiés par Brady Josephon du blog « Elevation.web » et Steven Screen de « The Better Fundraising Company ». L’article est aussi le reflet de mon expérience auprès d’associations et de fondations.
Et d’abord, qu’est-ce qu’une offre Fundraising :
1. ce que vous allez proposer aux mécènes potentiels – vos projets issus de la VISION et de la stratégie portés par votre organisation
2. la demande formulée à l’intention des mécènes : de quoi avons-nous besoin ? Que demandons-nous aux donateurs ?
L’offre Fundraising destinée aux mécènes doit reposer sur les 5 éléments suivants :
1- Une problématique clairement posée et dont la solution portée par votre organisation est facilement compréhensible par les donateurs potentiels
2- Un projet clairement défini et qui découle de la Vision et de la stratégie portée par votre organisation
3- Un projet qui reste à dimension humaine en réponse à un problème important mais dont la solution est accessible au donateur. Les mécènes, les donateurs doivent comprendre qu’en apportant leur contribution, ils apportent une partie de la solution.
4- Une demande clairement formulée. Vous seriez étonnés du nombre d’organisations dont on ne comprend pas vraiment de quoi elles auraient besoin pour la réussite de leurs projets. Pour que les donateurs puissent vous soutenir, précisez clairement quelle est la nature de vos besoins.
5- L’urgence pour agir aujourd’hui. Rappeler l’urgence du problème pour que les donateurs donnent aujourd’hui et pas demain. Parce que souvent demain = jamais….
Je vois très souvent des offres Fundraising qui manquent de clarté ou qui sont bancales parce qu’un de ces cinq piliers essentiels est absent : un manque de Vision, une stratégie confuse, des projets dont on ne comprend pas l’impact sur le problème évoqué…. Cette confusion rend inaudible la recherche de partenaires et de mécènes.
Autre problème, trop fréquent dans les associations et les fondations, confier le mécénat et la recherche de partenaires à une ou deux personnes qui vont travailler dans leur coin.
Oui, il est indispensable qu’un membre de l’équipe soit le référent et le coordinateur technique de la recherche de nouveaux mécènes et partenaires. Cette personne est également l’interlocuteur des prospects et des mécènes. Elle doit être formée en conséquence et disposer des bons outils pour mener à bien ses missions.
Mais non, le mécénat n’est pas une affaire d’une personne isolée ou d’une petite cellule, c’est une approche nécessairement collective à l’équipe technique, aux bénévoles et à la gouvernance.
Parce que le Fundraising est nécessairement une approche globale, em4 accompagne ses clients sur la base d’un diagnostic dans les 10 domaines clés du développement des organisations. Nous proposons une offre adaptée aux besoins de votre organisation comprenant l’élaboration d’un plan d’action personnalisé, l’élaboration d’une offre Fundraising convaincante, la formation et la mobilisation des équipes.
Je vous invite à vous abonner à ma nouvelle page d’entreprise sur Linkedin :
https://www.linkedin.com/company/em4-enfrance
Vous y trouverez une mine d’information pour le développement des associations et des fondations.
Vous êtes intéressés, vous avez des questions, n’hésitez pas à nous contacter :
Olivier Durand-Evrard
06 82 17 98 18
Pour vos projets, think BIG et pensez impact

Pour vos projets, think BIG et pensez impact

Quel est le rôle des associations et des fondations ? Défendre une CAUSE, remédier à un problème, accompagner des personnes en difficulté par des projets efficaces.

Et qu’attendent les mécènes ? Les mécènes attendent qu’on leur propose des projets qui ont du sens. Des projets à impact qui découlent d’une VISION claire et d’une stratégie clairement formulée. Tout simplement, les mécènes attendent de la clarté et de l’efficacité. Ils veulent avoir l’assurance que leurs fonds auront un réel impact sur la Cause défendue par votre organisation.

Pour autant, j’accompagne beaucoup d’associations et de fondations dans leur stratégie de développement t et de recherche de partenaires et de mécènes. Souvent, il est difficile de rechercher des mécènes avant de faire un travail en interne pour :
définir une VISION/MISSION claire
travailler à la clarification d’une stratégie mal formulée ou inexistante
formaliser des projets qui découlent de la stratégie ainsi que les modalités d’évaluation de l’impact

Autre biais. Les projets qui manquent d’ambition. Les projets pour lesquels on ne demande pas grand chose. Non pas parce qu’il n’y aurait pas de besoins mais plutôt parce que les organisations ont l’habitude de faire beaucoup avec peu de moyens. Une belle qualité mais qui débouche sur des projets qui manquent d’ambition et pour lesquels les mécènes ont du mal à trouver leur place.

Les partenaires et les mécènes attendent de comprendre ce qu’ils peuvent apporter à l’association et quelle sera la plus-value de leur soutien. Les mécènes interviennent pour répondre à un besoin important et urgent. Si le besoin n’est pas important, ils préfèreront confier leur argent à une autre cause. Et si le besoin n’est pas urgent, ils donneront demain ou après-demain… peut-être !

Les mécènes ont besoin de comprendre leur place dans le projet qui leur est proposé.

Alors pour intéresser des mécènes à vos projets, pensez grand, pensez impact et dimensionnement du projet. En d’autres termes, réfléchissez à un dimensionnement ambitieux de vos projets en cohérence avec les besoins de vos bénéficiaires. Vos mécènes attendent des projets ambitieux à fort impact social.

L’association avec le réseau em4 pour un accompagnement plus efficace des organisations d’intérêt général (1ère partie)

L’association avec le réseau em4 pour un accompagnement plus efficace des organisations d’intérêt général (1ère partie)

Les trois piliers du développement des organisations d’intérêt général sont la richesse humaine – salariés et bénévoles – les ressources financières et les alliances stratégiques. Ce dernier levier d’évolution semble le plus complexe à mobiliser aujourd’hui.

Pourquoi ? Parce que si beaucoup d’organisations d’intérêt général doivent s’adapter aux évolutions de leur environnement et des besoins de leurs bénéficiaires, elles n’ont pas le réflexe de considérer les organisations « concurrentes » comme des partenaires potentiels. L’histoire et la culture interne deviennent des liens à l’ouverture vers des organisations différentes qui proposent une autre approche des problématiques sociales.

La culture interne, les habitudes, l’expérience accumulée sont d’indéniables atouts pour les organisations sauf…. quand elles sont à l’origine de résistances aux changements, de blocages des possibilités d’évolution.

L’intérêt de s’associer avec une autre organisation est justement – au-delà de l’avantage évident de bénéficier de moyens supplémentaires – de pouvoir faire évoluer sa culture interne, s’associer de nouvelles compétences et développer de nouvelles approches plus efficaces et à plus fort impact social.

C’est le cœur de l’ADN du réseau international em4. Nous avons uni nos compétences, notre expérience pour mieux accompagner les organisations d’intérêt général et ainsi contribuer à renforcer l’impact social de leurs actions.
Au cours de cet article, j’évoquerai cette rencontre des deux côtés de la Manche. Comment nous avons pris la décision de travailler ensemble et comment s’organise jour après jour cette nouvelle aventure. En expérimentant au quotidien cette logique d’alliance, j’aimerais également évoquer le déroulement d’un processus similaire au sein des organisations d’intérêt général.

L’association avec le réseau em4 pour une nouvelle culture du développement des organisations

Tout d’abord, comment s’est passée cette rencontre ?
C’est une rencontre improbable entre Ajay – un des associés d’em4 – installé à Londres et moi qui travaille depuis la banlieue lyonnaise. Nous avons été mis en contact pour accompagner une fondation d’origine britannique mais installée à Paris. Un sacré concours de circonstances !
Évidemment, plus stratégiquement, j’ai généralement une autre approche avec les organisations que j’accompagne. Nous analysons l’environnement « concurrentiel » de ces organisations pour identifier les concurrents et les partenaires potentiels. Cependant, beaucoup d’alliances naissent de rencontres autour de projets, à l’occasion de forums…

Quels sont les points clés d’un projet d’alliance ?

A l’aune de quelques expériences plus ou moins heureuses auprès d’organisations d’intérêt général et de la collaboration engagée avec le réseau em4, je vous propose 4 éléments clés d’une démarche d’alliance stratégique :
1) partager les mêmes valeurs et une VISION commune
2) établir un inventaire de ce que chaque partie attend du projet d’alliance
3) établir un inventaire de ce que chaque partie peut amener dans le projet d’alliance
4) établir une feuille de route des étapes de la construction d’un projet commun mais pas trop détaillée et adaptative

1er élément clé : partager les mêmes valeurs et une même VISION

J’ai la conviction – pour l’avoir également vécu avec em4 – que la Vision partagée de l’avenir, de ce que l’on veut bâtir ensemble est la clé de voûte de tout partenariat. Ce qui donnera de la persistance à la relation avec votre nouveau partenaire au-delà des vicissitudes de la relation, désaccords, différences de points de vue, problèmes organisationnels… Tous ces problèmes pourront être surmontés si on partage des valeurs communes et une même VISION du monde.

Avec em4, nous partageons la même conception de l’importance du rôle des associations et des fondations, des organisations de l’économie sociale et solidaire. La certitude que ces organisations contribuent à changer le monde au quotidien en construisant une société plus juste, plus égalitaire, plus durable.

2ème élément clé : l’inventaire de ce que chaque partie attend du projet d’alliance

Depuis longtemps, je cherchais de nouvelles approches et outils méthodologiques pour aller plus loin dans l’accompagnement des organisations d’intérêt général.
Dans la plupart des situations que j’ai vécues, j’ai constaté qu’on ne pouvait pas travailler efficacement à la recherche de nouveaux partenaires sans travailler au préalable à une expression actualisée des fondamentaux identitaires, la formalisation d’une stratégie plus claire, d’une communication plus percutante.

Plus structurellement, toute stratégie durable de recherche de partenaires et de fonds privés repose nécessairement sur la mobilisation de la gouvernance et de l’ensemble de l’équipe des salariés et des bénévoles. La démarche Fundraising est vertueuse car elle suppose un effort important de transparence, de cohérence et de sens auprès de l’ensemble des parties prenantes des organisations.

En un mot, au-delà des techniques, la collecte de fonds, la recherche de partenaires doit devenir un élément clé du fonctionnement de l’organisation. Un des fondements de la capacité des organisations à réagir rapidement aux évolutions des besoins des bénéficiaires et de son environnement.

J’avais également le projet d’orienter mon activité vers une approche beaucoup plus en blended learning : intégrer un parcours d’accompagnement et de formation en présentiel et en distanciel. Pour deux raisons, d’abord parce que je suis persuadé que notre manière d’apprendre a été profondément remaniée par le développement d’Internet et des outils numériques. Ensuite, parce que le blended learning permet de rendre l’accompagnement et la formation plus efficace et plus accessible aux petites et aux moyennes organisations. Développer un parcours mixte accompagnement /conseil et blended learning amènera une diminution des coûts de la formation et de l’accompagnement et favorisera l’adaptation de nos interventions à la disponibilité des équipes des organisations.

Le réseau em4 est essentiellement implanté au Royaume-Uni tout en intervenant auprès d’organisations internationales comme l’OMS. Convaincu de l’efficacité de leurs approches, il cherchait à s’implanter sur d’autres territoires. C’est un réseau qui dispose de spécialistes connus dans le Fundraising et le développement des organisations d’intérêt général et dans le domaine du digital Learning.

A suivre….