Gouvernance, le cauchemar des organisations ?

Gouvernance, le cauchemar des organisations ?

« Gouverner, c’est choisir » disait fort justement Pierre Mendes France.

Logiquement, je ne devrais que rappeler une évidence. La gouvernance – le conseil d’administration des organisations définit les orientations et la stratégie et la direction organise son équipe pour les appliquer. La gouvernance supervise les progrès réalisés dans l’atteinte des objectifs et réfléchit à l’avenir en fonction de l’analyse de l’évolution des besoins de ses bénéficiaires et des grandes tendances qu’elle peut discerner. Elle a également un rôle de soutien de la direction auprès des équipes.

Voilà, tout est dit et l’article est bouclé.

Quoi que…

Dans le vaste monde des associations, des fondations, des organisations d’intérêt général, la situation n’est malheureusement pas si simple. Si beaucoup d’organisations bénéficient d’une gouvernance efficace, c’est loin d’être un cas général.
Par expérience, le fonctionnement de la gouvernance est un problème majeur de beaucoup d’organisations.

Or, les conséquences d’une gouvernance déficiente peuvent être dévastatrices . Dans certains cas, les directions suppléent à la gouvernance en décidant d’orientations stratégiques qui ne sont pas de leur ressort ou, au contraire, les directions deviennent incapables de gérer les équipes sans le soutien d’une gouvernance absente. Ce sont des situations qui parfois perdurent au détriment des équipes et des bénéficiaires.
Ces organisations ressemblent à des bateaux ivres qui naviguent sans gouvernail ni capitaine au gré des courants et des vents pas toujours favorables. Ce sont des situations difficiles à vivre au quotidien pour les équipes.

Dans toute organisation – privée ou publique – la gouvernance doit donner du sens, soutenir la direction et les équipes. La direction doit être légitimée par sa gouvernance.
C’est essentiel pour que les organisations puissent fonctionner correctement et réaliser des projets à fort impact social.

Soyons clairs. Il est illusoire de définir un projet cohérent et de rechercher des partenaires et des mécènes sans avoir établi préalablement un mode de fonctionnement efficace, vertueux au sein de votre organisation.

C’est un problème majeur auquel il est possible de remédier. Je me suis associé avec le réseau em4 pour pouvoir accompagner efficacement les gouvernances des organisations d’intérêt général :
– analyse des besoins en compétences des organisations (comme la gestion financière, la gestion des ressources humaines, les finances, la collecte de fonds…)
– recrutement de nouveaux administrateurs par discernement (identification des personnes clés qui pourront répondre aux besoins de mon organisation et auront la capacité de travailler ensemble)
– définition des rôles et missions des administrateurs, écoute de leurs attentes
– définition d’une VISION et d’un projet commun impliquant les administrateurs et les parties prenantes de l’organisation

A em4, nous pensons que les organisations d’intérêt général ont la capacité à changer le monde en trouvant et en mettant en oeuvre des réponses à fort impact social pour remédier aux maux de notre société. Pour autant qu’elles s’en donnent les moyens. Mettre en place une gouvernance efficace est la première étape indispensable à toute stratégie de développement.

Pour être efficace et durable, une organisation doit être collective, coopérative et bienveillante

Pour être efficace et durable, une organisation doit être collective, coopérative et bienveillante

L’adaptation est la clé de la continuité et du développement des services à ses bénéficiaires dans un environnement mouvant.
Quoi de plus incertain que l’environnement dans lequel fonctionne le monde associatif et leurs bénéficiaires : crise sanitaire interminable, incertitudes économiques, précarisation d’une partie de la population, crise des migrants, dégradation de l’environnement…

Toutes les organisations d’intérêt général ne sont pas confrontées à ces situations. Mais la plupart le sont.
Et toutes doivent stabiliser leurs ressources, mobiliser leurs réseaux pour trouver de nouveaux donateurs. Ceux-ci attendent également une capacité d’adaptation, d’innovation des associations aux défis actuels. Certains mécènes – en particulier les entreprises – expriment des attentes qu’il est également important de pouvoir écouter. Ecouter et faire preuve d’une certaine souplesse pour y répondre. Ecouter ne vaut pas nécessairement approbation à toutes les demandes. C’est accepter d’entrer dans un processus de co construction avec le mécène. Beaucoup d’organisations le vivent comme une contrainte difficilement acceptable imposée par les circonstances et la nécessité financière.
On peut aussi l’accueillir comme une évolution inéluctable et une source de richesses pour les organisations et leurs bénéficiaires.

Tout nous ramène à cet impératif d’adaptabilité. La vie est dans le mouvement. Comment intégrer cette capacité dans l’ADN de votre organisation et en faire un atout stratégique et non une contrainte imposée ?

On en revient à l’analyse du modèle socio économique et comment combiner les trois piliers du modèle associatif :
– les richesses humaines
– les ressources financière
– la coopération et les alliances

C’est bien de la combinaison efficace de ces trois ressources stratégiques dont il s’agit. Mais concrètement, qu’est ce que cela signifie ?

Pour être adaptative, toute organisation doit être capable d’innovation.
Pour être innovante, une organisation doit créer un éco-système interne favorable :
– rester en veille permanente quant aux évolutions de son environnement, des besoins de ses bénéficiaires et des initiatives intéressantes développées dans son domaine d’activité. Innover, c’est aussi copier et adapter.
– fonctionner selon un mode coopératif
– et bien sûr rester disponible à la possibilité de coopérer avec un autre acteur – associatif ou entreprise – pour développer de nouvelles réponses

J’ai bien conscience que tout cela n’est pas évident et que tout dépend d’où vous partez…. Le coeur du sujet, c’est la culture interne et l’organisation mise en place. Pas d’inquiétudes, tout se soigne !!!😄😄😄

Pour être coopératif, une organisation doit se (re)penser en mode projet. Elle sera ainsi plus réactive pour réagir aux sollicitations externe – demande des bénéficiaires, des mécènes, des financeurs publics…

Se repenser en mode projet en fonction de ses contraintes et de ses objectifs.
Olivier Zarrouati dans son dernier ouvrage co-rédigé avec Mario Le Glatin « L’entreprise, l’ingénieur et le pouvoir » (éditions L’Harmattan Juin 2021) préconise de laisser des zones de flous dans la définition de postes. Des zones de flous et de recoupement pour laisser une place à l’innovation. C’est une suggestion vraiment intéressante. A chacun de réfléchir à la manière de la traduire dans l’organigramme de son organisation.

Est-ce qu’une organisation doit toujours s’adapter pour répondre aux sollicitions externes ? Aux besoins de ses bénéficiaires ou de ses mécènes ? Jusqu’où aller ?

La réponse dépend de chaque organisation. La question corollaire est « qu’est ce qui nous guide ? ».
Comme les navires pour rejoindre leur destination ont besoin d’une boussole, les organisations ont besoin d’objectifs clairs revus régulièrement. Elles ont besoin de savoir où elles vont et qui elles sont. C’est une évidence mais beaucoup trop d’organisations naviguent encore à vue sans cap clairement exprimé et compris par tout l’équipage de salariés et de bénévoles.

Les organisations doivent définir clairement quel est leur projet associatif – leur VISION du monde, leur MISSION et leurs VALEURS. Elles ont besoin de définit leur ambition à 5 ou 10 ans et leur stratégie pour y parvenir. Et elles ont besoin de le partager avec leurs salariés, leurs bénévoles et avec leurs partenaires.

Dernier point mais probablement le plus important, la question de la gouvernance. Les organisations d’intérêt général – comme toute organisation – ont besoin d’une gouvernance engagée, enthousiaste qui définit une stratégie claire. Une gouvernance animée d’une compréhension des enjeux, de son environnement et de ses évolutions. Une gouvernance qui accompagne et soutient les équipes avec bienveillance.

Ecrire une newsletter pour renforcer les relations avec vos donateurs

Ecrire une newsletter pour renforcer les relations avec vos donateurs

Au XVIIème siècle, Madame de Sévigné écrivait tous les jours à sa fille, sa famille, ses amis, ses relations d’affaire… Elle a rédigé ainsi des milliers de lettres qui, de son vivant, était devenues des chroniques savoureuses appréciées par ses contemporains.
Quel rapport me demanderez-vous avec les associations, les fondations et la communication moderne ? C’est que la lettre sous sa forme de newsletter continue quatre siècles plus tard à jouer ce même rôle de lien, d’information… entre une organisation, une cause et ses donateurs.
Pourquoi ne pas profiter de l’été pour concevoir votre première newsletter ?

Dans cet article, j’aurai le plaisir de répondre à quelques questions que vous pourriez vous poser à ce sujet.

1) Une newsletter pour quoi et pour qui ?

La newsletter – papier ou sous forme électronique – est un outil stratégique pour communiquer et développer la relation avec vos prospects et vos donateurs. C’est un outil adapté pour les organisations d’intérêt général petites ou grandes.

Les newsletters peuvent prendre des formats divers, d’une page ou de plusieurs pages (pas trop long pour ne pas lasser vos lecteurs). Destinées à vos prospects et à vos donateurs, elles sont le reflet de la vitalité de votre organisation et de l’avancement de vos projets.

La newsletter peut également contribuer à accompagner l’évolution d’un primo-donateur en un donateur régulier.

2) Une newsletter comment ? Quelle périodicité ?

Bonne nouvelle, la newsletter ne nécessite pas d’investissement financier conséquent si ce n’est le temps nécessaire à sa rédaction. Elle peut très bien être réalisée sous la forme d’une newsletter électronique. Dans un contexte de dématérialisation grandissante, vous pouvez également réfléchir à la publication d’une lettre à l’ancienne que vos destinataires recevraient par le courrier. Cela peut devenir un élément de différenciation.

Pour la périodicité, je crois qu’il n’existe pas de règle en la matière. Le calendrier de publication doit être réaliste avec votre actualité et le temps que vous pouvez y consacrer. Misez plutôt sur la régularité que sur une fréquence de parution trop élevée.

3) Qu’est-ce que je vais bien pouvoir raconter ?

Par expérience, vous trouverez rapidement des sujets passionnants à partager. Quelques suggestions :
– l’avancement des projets en cours
– la vie de l’association – grands et petits moments vécus ensemble ou à distance
– témoignages de bénéficiaires
– témoignages de donateurs
– témoignages des membres du staff, bénévoles et salariés
– témoignages de personnes inspirantes évoquant leur engagement au profit de la cause défendue par votre organisation

Bien entendu, votre newsletter est aussi un moyen d’évoquer vos besoins pour le financement des actions ou du fonctionnement de l’association.

Et dans le contexte actuel, il est important d’évoquer l’impact de la crise sanitaire. Comment affecte-t’elle votre organisation et son action ? Plus essentiel, quel est l’impact de la crise sanitaire sur vos bénéficiaires ? Evoquez les problèmes qui se posent pour lesquels vous avez besoin de l’appui des donateurs et/ou de volontaires.

4) Quel ton utiliser ? Quelle mise en page ?

Le meilleur de conseil dans ce domaine, c’est de vous adresser aux destinataires de la newsletter comme à des amis. Ecrire simplement en adoptant un ton direct.
Pour la forme, une mise en page simple et aérée sera adéquate.

Trois recommandations pour conclure :
1- les photos sont toujours plus parlantes que les mots. Pensez à illustrer chaque article de visuels éloquents
2- il est toujours plus efficace de faire parler de soi et de son action plutôt que de l’évoquer en direct. Multipliez les interviews, les témoignages de bénéficiaires, donateurs….
3- enfin, l’intérêt d’une newsletter est aussi de favoriser le dialogue avec vos lecteurs. Pensez à leur laisser une place pour qu’ils puissent témoigner, contester, abonder … en un mot montrer leur intérêt pour votre cause.

Qu’en pensez-vous ? Vous êtes prêts ? A vos plumes !

Une association avec le réseau em4 pour mieux accompagner les organisations d’intérêt général (2ème partie)

Une association avec le réseau em4 pour mieux accompagner les organisations d’intérêt général (2ème partie)

La période post-Covid dans laquelle nous espérons enfin entrer s’annonce comme une période difficile. Une période de changements mais aussi – comme le disait Winston Churchill – une période d’opportunités.

Période difficile car on sent une fatigue des bénévoles dans beaucoup d’organisations. Fatigue des bénévoles et augmentation des besoins des bénéficiaires dont certains se retrouvent de plus en plus isolés du fait du Covid. Isolement physique, émotionnelle et familial. Comment répondre à leurs besoins ? Comment les contacter, les rejoindre dans leur isolement ? Période difficile du fait de l’accroissement des problèmes financiers d’un grand nombre de ménages, en particulier les plus modestes.

La période Covid a été également marquée par le développement des usages numériques. Il est vraisemblable qu’il n’y aura pas de retour en arrière. La crise sanitaire a joué le rôle d’accélérateur de tendances de fonds.

Période d’opportunités car l’heure est à l’invention de nouvelles solutions. Au montage de nouveaux projets pour répondre aux besoins des bénéficiaires. Pour répondre à ces nouveaux défis, la priorité est au développement de nouvelles solutions pour mieux répondre aux besoins des bénéficiaires et maximiser l’impact social des organisations d’intérêt général.

Cet article est la suite d’un premier texte publié précédemment et que vous pouvez retrouver en cliquant sur le lien suivant :
https://ovfundraising.eu/lassociation-avec-le-reseau-em4-pour-un-accompagnement-plus-efficace-des-organisations-dinteret-general-1ere-partie/

J’évoquais l’alliance avec le réseau em4 en présentant les quatre éléments clés d’une démarche stratégique :
1) partager les mêmes valeurs et une VISION commune
2) établir un inventaire de ce que chaque partie attend du projet d’alliance
3) établir un inventaire de ce que chaque partie peut amener dans le projet d’alliance
4) établir une feuille de route des étapes de la construction d’un projet commun mais pas trop détaillée et adaptative

Les deux premiers éléments clés avaient été présentés dans ce premier article.

3ème élément clé : l’inventaire de ce que chacun peut apporter à l’alliance
Il s’agit d’une étape essentielle dans le processus d’alliance et pas toujours évident. Quelles sont nos compétences ? Que nous a appris les accompagnements réalisés avec les associations et les fondations ? Qu’avons-nous retiré de nos réussites et de nos échecs ?

Côté Français, ODE Fundraising apportait :
– Une compréhension des enjeux et des besoins des organisations d’intérêt général en France
– La connaissance des aspects juridiques, techniques et financiers du marché français de la formation – DataDock et la future démarche QUALIOPI (pas évidentes à expliquer à des anglophones !)
– La certification et la compétence de « chef de projet digital learning » suite à une formation avec l’ISTF

Côté anglo-saxons, em4 amenait dans la corbeille :
– Des outils et une méthode d’accompagnement global des organisations définis dans l’objectif de maximiser leur impact social
– Des outils / plateforme d’accompagnement des organisations sur Internet
– Un dispositif de développement de formations en Blended Learning notamment un LMS et des modules d’apprentissage e-learning
– L’expérience internationale tirée de l’accompagnement à la collecte de fonds d’organisations implantées aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Inde, en Suisse…

4ème élément clé : établir une feuille de route pour concrétiser de manière opérationnelle le projet d’alliance
Nous avions défini un plan d’actions borné dans le temps : 6 mois pour avancer ensemble et être opérationnels. L’expérience a démontré que c’était une vision très optimiste.

1) Traduire les outils d’em4
Traduire de l’Anglais au Français n’apparaît pas de prime abord comme un réel problème. Je lis beaucoup d’articles et d’ouvrages de Fundraising en Anglais.
Le processus s’est avéré plus complexe que prévu. Traduire est un exercice complexe, long et assez coûteux. Surtout, il nous est apparu rapidement que nous devions réaliser un travail d’adaptation important des outils em4 à la culture française des organisations.
Le plus utile a été de tester les outils avec des associations françaises. Merci à elles de s’être prêté à cet exercice.

Un travail important pour traduire et adapter en s’inspirant du meilleur des deux mondes pour élaborer des outils efficaces : diagnostic stratégique et Fundraising, accompagnement des équipes, de la gouvernance….

2) Des échanges, des échanges et encore des échanges….
Deux heures de réunion par Skype chaque semaine. Près de 100 heures de réunions ces derniers mois pour mieux nous connaître, apprendre de nos expériences et développer des approches communes.
Clairement, devoir échanger à distance du fait de la crise sanitaire en Français et en Anglais ne nous a pas simplifié la tâche. Nous aurions probablement pu avancer beaucoup plus vite si nous avions pu nous retrouver physiquement ce qui est prévu avec la levée des restrictions de circulation.
Pour autant, nous avons appris à nous connaître et à développer une approche spécifiquement em4.

Ces échanges se poursuivront afin d’affiner nos modes d’interventions et apprendre mutuellement de nos expériences.

Respirez, la conclusion est toute proche.

Cette alliance m’apporte beaucoup. Et surtout, la possibilité d’aller au bout de mes idées avec mes partenaires d’em4 et mes amis Français qui voudront se joindre à cette aventure.

Trois leçons essentielles de cette alliance
1- toute alliance repose avant tout sur une Vision et des valeurs communes. C’est le tout premier élément à travailler
2- toute alliance demande du temps et probablement beaucoup plus qu’on ne l’imagine au départ
3- l’importance de l’évaluation de l’impact, des apports réels d’une alliance avec un autre partenaire. Une évaluation que nous mènerons dans quelques mois.

Bénévoles, une richesse trop souvent négligée

Bénévoles, une richesse trop souvent négligée

J’ai rencontré beaucoup d’organisations d’intérêt général intervenant dans des secteurs très divers – la culture, le handicap, l’enseignement, la religion… Ce qui m’a marqué très souvent, c’est la pauvreté de la gestion des bénévoles. Cette situation se retrouve dans des petites associations mais aussi au sein d’organisations qui disposent de centaines de bénévoles. Dans ce domaine, malheureusement, la sagesse et la capacité d’organisation ne dépendent pas de la taille de la structure. Pourtant, le bénévolat est une richesse , trop souvent méconnue, des organisations d’intérêt général.

Pourquoi mettre en oeuvre une gestion des bénévoles ? Pour, au moins, trois raisons.

1- parce que les bénévoles contribuent significativement à la mise en oeuvre des missions de beaucoup d’organisations d’intérêt général.

2- parce que les moyens financiers disponibles ne permettent pas de recruter suffisamment de salariés pour répondre aux besoins des bénéficiaires sans recourir au bénévolat. Dans ce cas, les bénévoles interviennent comme des salariés. La difficulté est de pouvoir gérer les rôles et missions des bénévoles et des salariés de manière articulée et cohérente afin de permettre un fonctionnement efficace et serein de l’organisation.

3- Enfin, et c’est souvent un parent pauvre de l’analyse du réseau de l’organisation, les bénévoles peuvent être également des donateurs et des ambassadeurs des actions de collecte de fonds initiés pour le financement des actions

Pour autant, le bénévole n’est pas un salarié.
Comment les intégrer dans un fonctionnement harmonieux et efficace avec les salariés ? Comment constituer une équipe cohérente, salariés et bénévoles ?

Par expérience, le problème est largement organisationnel.
Je vous propose quelques idées pour favoriser une intégration efficace des bénévoles au sein des organisations.

Etre clair sur la place du bénévolat dans la mise en oeuvre du projet global de votre organisation et en particulier les missions qui vont être déléguées aux bénévoles
Bien connaître les bénévoles. Quelles sont leurs compétences ? Quelles sont leurs attentes ? mais aussi avec quelles entreprises, personnes ressources les bénévoles pourraient favoriser une mise en relation ?
Etablir un cadre de fonctionnement clair sous la forme d’une charte des bénévoles, par exemple, qui précisera leurs droits et obligations vis-à-vis de l’organisation et de ses bénéficiaires (participation à des réunions, confidentialité….)
Désigner un salarié (de préférence) comme responsable de l’animation et de la formation des bénévoles et lui affecter un temps de travail dédié pour cette mission.

En conclusion, rappelez-vous que les bénévoles sont les ambassadeurs de votre organisation au quotidien. Il est important qu’ils puissent être préparer en conséquence.
L’objectif d’une organisation d’intérêt général doit être de maximiser l’impact social de ses actions pour qu’elles bénéficient au plus grand nombre possible de bénéficiaires. Les bénévoles sont une ressource parfois difficile à gérer mais un atout indéniable pour développer les organisations dans le contexte sanitaire et économique difficile que nous vivons.